Fidèle au Tam ou au Festival des Nuits de Fourvière, Corinne s'active en coulisses.
Je suis arrivé au Tam à l'âge de quatorze ans et je n'en suis plus jamais repartit !
Pour être vraiment sincère, j’aurais aimé être comédienne professionnelle mais la vie en a décidé autrement et c’est, entre autres, au Tam que j’ai trouvé un formidable terrain d’expression. J’ai pris des cours, suivit des ateliers (les fondamentaux du théâtre, le chant, le clown, la voix, le mime, le jeu face caméra…) joué (Clérambard, Loin de Reuil, Des souris et des hommes, Le baron de Münchhausen....) mise en scène, écrit (un cabaret et une pièce sur l’urgence climatique) et même orchestrée et réalisée une série de courts métrages (Etat des lieux).
En parallèle il y avait aussi la ligue d’improvisation lyonnaise « La Lilyade » pendant 8 ans. J’ai également intégré ponctuellement d’autres troupes et divers projets, montée ma compagnie, mais je suis toujours restée fidèle au Tam pour toutes les raisons que j’ai cité plus haut, pour l’ambiance, les membres et parce qu'il m'a ouvert les portes d'un théâtre exigeant, varié, qui ne va jamais là où on l'attend. Le Tam m'a littéralement tiré vers le haut.
Depuis 2008, Corinne fait partit de l'équipe de production des Nuits de Fourvière.
C'est finalement vers l’accueil des artistes que je vais me tourner. En 2008 j’ai l’opportunité de travailler un été au festival des Nuits de Fourvière. Quinze ans après, j’y suis toujours ! Je fais désormais partis des plus anciens employés, ceux à qui l’on demandent si tel ou tel artiste est déjà passé !
On dit qu’il n’est pas bon de travailler dans l’ombre quand vous auriez aimé être dans la lumière, mais j’arrive à faire la part des choses. Au contraire, j’ai l’impression d’avoir une longueur d’avance, je peux plus facilement me mettre à la place de ceux qui vont entrer sur scène. Que ce soit au Tam ou à une échelle différente aux Nuits de Fourvière, je prends beaucoup de plaisir à me mettre au service de la troupe ou des artistes, à aider et faire ce qu’il faut pour
que « the show must go on ». Il y a une atmosphère particulière, du rythme, de la tension, c’est souvent joyeux. Amateur ou professionnel, la motivation est la même, tout le monde converge vers le même but. Chaque représentation est unique et donne l’impression de participer à quelque chose de particulier, de grand. D'ailleurs, si le Tam tient debout depuis si longtemps, c'est grâce à cette énergie déployer par tous les membres de la troupe. Chacun aide comme il le peut, suivant son emploi du temps, ses capacités, ses gouts et j'aime faire partit de ces multiples aventures.
"C'est mon été avec les stars"
Ce travail de logeuse m’a permis d’assister à une multitude de spectacles, de concerts et de côtoyer les plus grands artistes français et internationaux. Les moments les plus privilégiés sont les répétitions générales; il y a plus de monde sur scène que dans les gradins! Je me trouve très chanceuse de travailler sur un tel évènement.
L’année dernière j’ai participé à une série de podcast dédiée aux différents métiers que l’on peut rencontrer sur ce grand festival, « Veilleur de nuit ». Vous pouvez découvrir le mien en cliquant sur ce lien :
En haut à droite: Pour des raisons de sécurité et de tranquillité, les prods exigent que nous ayons un badge en plus du notre afin d'accéder aux loges. Pour Radiohead, ils cloisonnaient, c'était 2 badges supplémentaires!
En haut à gauche: Corinne dans les loges avec un badge spécial pour Queen of the stone Age.
En bas à gauche: Jacques Dutronc et moi et moi et moi!!!
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