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Victor Hugo - Ruy Blas

« Le drame tient de la tragédie par la peinture des passions, et de la comédie par la peinture des caractères. » V. HUGO

Dates : 2024

les 26 - 27 avril & 2 - 3 - 4 mai à 20h30

les 28 avril, 1er & 5 mai à 17h


Lieu : La Pyramide (place Fleury Lancelin), Marcy l'Étoile


Tarifs : plein : 12€ / réduit : 6€ / gratuit <10 ans


Mise en scène : Sébastien Fuoco, assisté par Alix Verrier


Espagne, fin du XVIIème siècle : la disgrâce de Don Salluste est prononcée. Il doit quitter la cour car il a fait un enfant illégitime à l’une des suivantes de la reine. Bien décidé à se venger, il demande à son cousin Don César de Bazan de l’aider à bâtir son plan, mais ce dernier refuse. Don Salluste fait alors appel à son valet, Ruy Blas, secrètement amoureux de la reine, et lui ordonne de devenir son amant en le faisant passer pour Don César. Commence alors un jeu de séduction qui charme cette dernière, délaissée par son époux. De son côté, Ruy Blas gravit les échelons et devient premier ministre...



L'histoire

Espagne, 17ème siècle. Don Salluste, ministre et chef des Alcades, est condamné par la reine à l’exil pour avoir fait un enfant à l’une de ses suivantes. Rongé par la haine et la colère, il ne pense qu’à se venger. Il fait dans un premier temps appel à son cousin, Don César de Bazan, pour l’aider. Ce dernier refuse et Salluste se rabat sur son valet, Ruy Blas, pour parvenir à ses fins. Après avoir fait capturer son cousin pour l’envoyer au bagne, il demande à Ruy Blas de plaire à la reine et d’être son amant en le faisant passer pour Don César. Les mois passent et Ruy Blas gravit les échelons de la cour jusqu’à devenir un premier ministre idéaliste épris de justice, n’hésitant pas à s’en prendre aux Grands d’Espagne qui dilapident les richesses du pays. Il entretient en parallèle une liaison amoureuse avec la reine, délaissée par son époux qui passe son temps à la chasse. C’est alors que Don Salluste refait surface, bien décidé à mettre à exécution sa vengeance…


Note d'intention

Dans sa préface à Ruy Blas, Victor Hugo lui-même définit le drame en ces termes : « Le drame tient de la tragédie par la peinture des passions, et de la comédie par la peinture des caractères. Le drame est la troisième grande forme de l’art, comprenant, enserrant et fécondant les deux premières. Corneille et Molière existeraient indépendamment l’un de l’autre, si Shakespeare n’était entre eux, donnant à Corneille la main gauche, à Molière la main droite. De cette façon, les deux électricités opposées de la comédie et de la tragédie se rencontrent et l’étincelle qui en jaillit, c’est le drame. »


Cette définition illustre parfaitement la richesse de ce monument de la littérature française, éclatante illustration de la théorie du drame romantique prôné par Victor Hugo. A côté des passages comiques, le spectateur ne peut que s’angoisser de voir un ignoble et machiavélique personnage poursuivre de sa haine deux innocents qui s’aiment d’un amour aussi impossible que romantique. Mais la pièce n’est pas que pathétique. Hugo y met aussi l’Histoire et invite à une réflexion politique : le peuple, incarné par Ruy Blas, ne peut-il pas légitimement demander des comptes à ceux qui le gouvernent et l’oppressent ? Une question très actuelle qui fait de cette pièce un chef d’œuvre intemporel.



Les portraits :





Brèves de scènes :



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