Auteur : Michel Azama
Date : Avril 2015
Mise en scène : Philippe Chignier
Note d’intention du metteur en scène :
Evitant comme le texte d’Azama la stricte reconstitution historique, la mise en scène s’efforcera de jouer sur les contrastes et parallélismes : contrastes entre les époques et les registres (burlesque, bouffonnerie côtoient la tragédie, les faits historiques et l’époque moderne s’interpénètrent), parallélismes entre les rôles (échos entre les fois, admirations et dégoûts réciproques…).
Certains costumes, les sons et les objets surtout, contribueront à établir ces analogies.
Les anachronismes du texte seront privilégiés pour vivifier les questionnements du spectateur.
Bernardino, qui rapporte au Pape une sorte de documentaire, sera un électron libre dans l’espace scénique et le Temps.
Si les « héros » (Cortès, Moctezuma) appartiennent au monde clos de l’Histoire, les représentants des peuples amérindiens (Malinche, Laveuse, rêveurs, musiciennes) assurent le lien avec l’Amérique latine du XXème siècle.
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